Stanley Clarke est un bassiste et contrebassiste qui a popularisé la musique jazz. Né en 1951 à Philadelphie, c'est l'un des rares bassistes de jazz à avoir été plusieurs fois primé et nominé (Emmy Awards, Grammy Awards, disque d'or, de platine). Artiste aux 40 albums, Stanley Clarke est reconnu pour sa virtuosité, tant à la basse qu'à la contrebasse. Les nombreuses vidéo de Stanley Clarke Youtube, très consultées, prouvent qu'il est toujours au cœur de l'actualité jazz.
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Le bassiste Stanley Clarke s'adresse au grand public
L'auteur de l'album “school days” est reconnu par ses pairs comme un musicien extrêmement talentueux. Toutefois, grâce à son travail acharné et sa créativité, il a obtenu une renommée internationale auprès du grand public. Ce, pour un style musical – le jazz fusion – le plus souvent apprécié par une audience confidentielle. Stanley Clarke a créé, à 22 ans, le groupe de jazz fusion Return to Forever, avec Chick Corea et Lenny White.
Le premier album du groupe, “Forever”, a remporté un Grammy Award et un Latin Grammy (meilleur album instrumental de jazz). Exploit, Stanley Clarke a popularisé en même temps son style de jeu et le jazz. Ouvert, il a collaboré avec de nombreux artistes main stream. Parmi eux, Quincy Jones, Stan Getz, Paul Mc Cartney, Jeff Beck. Mais aussi Keith Richard, Stevie Wonder, Police, Herbie Hancock, ou encore Bob Marley et Miles Davis. Illustration de son éclectisme musical et sa volonté d'explorer d'autres styles.
La basse de Stanley Clarke est plus qu'un appui rythmique
Un des apports majeurs de Stanley Clarke à la basse, c'est de l'avoir fait sortir de son traditionnel rôle rythmique. Par son jeu mélodique et particulièrement riche en sonorités harmoniques, il a fait de la basse électrique un instrument à part entière. C'est à travers sa carrière individuelle qu'il a fait connaître son style de jeu de basse fluide, fait de solos et d'improvisations. Stanley Clarke fait partie du cercle très fermé des bassistes et contrebassistes connus à travers le monde.
C'est à 25 ans qu'il va contribuer à faire connaître sa vision de la basse. Grâce à son album “School Days”. Il y pratique une basse très innovante, que personne n'avait jusque-là autant poussée dans le registre mélodique. Le bassiste jazz-fusion rencontrera ainsi son public, large et mondial. Pour devenir alors le premier bassiste de ce style musical à faire des tournées et vendre beaucoup de spectacles. C'est à partir de ce point de bascule que Stanley Clarke a influencé plusieurs générations de bassistes, qui se sont inspirés de son jeu.
Stanley Clarke groupe SMV : trio de bassistes de choc
La musique jazz-fusion intrumentale est difficile d'accès pour les non-initiés. L'exploit de Stanley Clarke est d'être parvenu à la rendre compréhensible pour le grand public tout au long de sa carrière. Avec, en outre, son trio SMV (Stanley Clarke, Marcus Miller et Victor Wooten), qu'il crée à 57 ans ! Avec cette formation, il continue de donner de nombreux concerts. Dans des festivals comme Jazz à Vienne, Jazz Festival Vitoria-Gastetz, ou encore le Belgrade's Summertime Jazz Festival.
Son autre formation, le Stanley Clarke Band, lui permet de faire sans cesse évoluer sa musique. Par de multiples collaborations avec des pointures telles que le guitariste Aldi Meola, le clavieriste Georges Duke, ou le batteur Lenny White. Enfin, à travers sa carrière solo, poursuivie en parallèle à son parcours dans différentes formations, il a exploré des univers musicaux plus larges.
Comme le R & B, le funk, le jazz post BeBop ou le jazz modal, avec ses deux albums phares, “School days”, qu'il sort à l'âge de 25 ans, et “If this bass could only talk”, à 37 ans. Il est actuellement reconnu comme le musicien qui articule à la perfection l'énergie du rock, le groove du funk, et la musicalité du jazz.
Le musicien a démarré sa carrière de bassiste professionnel à 15 ans !
Stanley Clarke à la basse, sur scène, c'est la fluidité même, et l'invitation au voyage à travers les styles. On n'arrive pas à ce niveau de perfection sans travail.
Stanley a démarré sa carrière à l'âge de 15 ans. En effet, c'est à cet âge qu'il a eu l'occasion de jouer aux côtés du saxophoniste Byard Lancaster, au Showboat Lounge. Sa passion pour le jazz était née.
Cependant, l'artiste a commencé la musique très tôt, par l'apprentissage de l'accordéon, du violon et du violoncelle. Pour se tourner vers la basse pendant sa scolarité à la Settlement Music School de Philadelphie. Là, il a appris la basse classique durant 5 années, avec l'objectif de jouer dans l'orchestre symphonique de sa ville.
Sportif, bourré d'énergie, il partageait son temps entre le basket et la basse, par l'apprentissage du répertoire classique. Le virage à 90 degré se sera fait à l'adolescence, pour le mettre sur l'autoroute qui devait le conduire au succès international qu'il a rapidement connu.
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