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Explore la Musique et la Liberté avec Martin Labat-Labourdette : Une Conversation Inspirante

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Bonjour les grooveurs créatifs ! Aujourd'hui, on embarque pour un voyage passionnant au cœur de l'univers du piano en compagnie d'un musicien exceptionnel : Martin LABAT-LABOURDETTE. Si, comme moi, tu es un fervent amateur de musiques improvisées, notamment le Jazz, alors tu es au bon endroit pour une expérience musicale qui va te faire vibrer.

Alors, installe-toi confortablement, fais-toi play-jouïr de cette escapade sonore, et surtout, ne décroche pas jusqu'à la fin.

Au programme, des anecdotes, des notes qui s'entrelacent, et peut-être même quelques astuces pour stimuler ta créativité musicale.

Prépare-toi à plonger dans le monde captivant du piano et de l'improvisation.

—->>>> Chez GROOVE LIKE A PIG® on adore la musique. Alors partage cet article sur les réseaux sociaux afin qu'il puisse aider, et encourager d'autres amateurs de basse motivés à progresser ! 🙂

VIDEOS / AUDIOS de Martin LABAT-LABOURDETTE 

Video JEZEKEL PROJEKT

Vidéo YOUTUBE “You Say”

Vidéo YOUTUBE “Status Go”

Audio JEZEKEL PROJEKT

Lien Spotify : https://open.spotify.com/artist/0ITrwyB3cgGl3zykDnWRlx?si=4pP4iEq5Sw-lpn5AvmXNWw

Nom Artiste sur plateformes : Martin LABAT-LABOURDETTE 
Ce nom va devenir prochainement → Martin LABAT

Lien Spotify – https://open.spotify.com/artist/4yYTlHOuugmYZG3jvG6xHq?si=yi83vjXWSu2uoAuhi5XuLw

Believe – Extrait maquette

Heart hurt – Composition maquette (en cours)

Biographie de Martin LABAT-LABOURDETTE

Martin LABAT-LABOURDETTE, pianiste, claviériste et saxophoniste, a fait ses premiers pas musicaux au conservatoire de Dax.

Son parcours musical éclectique a débuté il y a 16 ans, au sein de la maîtrise du conservatoire (chant).

Débuter ainsi le motiva à poursuivre avec une formation classique au piano tout en explorant le jazz en parallèle sous la guidance de Didier Datcharry, pianiste de jazz-swing localement renommé (Nouvelle-Aquitaine).

Au fil des années, Martin a évolué au sein de divers groupes tels que J4ZZARY, Jezekel Projet et continue de collaborer avec de nombreux artistes, dont Chacha Angela, Sunny Adroit, Kemi, Alex & les Funky Mosquitos…

Son amour pour la musique l'a conduit à embrasser une variété de styles musicaux (jazz, musique latine, funk, rock, folk, rap, soul, gospel…) révélant ainsi sa polyvalence et sa passion inébranlable.

Depuis quelques années, Martin s'est initié et se perfectionne dans la composition et l'écriture.

Aujourd'hui, ces dernières sont exécutées sur scène, notamment avec son groupe J4ZZARY.

Étant originaire du Sud-Ouest, Martin a également une forte influence hispanique et la culture des musiques de rue.

C'est pourquoi, le saxophone a fait son apparition.

Aujourd'hui, il joue au sein de divers groupes : Txarang'amigos, Anis Maniacs et la banda de Dax “Los Calientes”.

En quête de perfectionnement, en 2022, Martin entreprend un voyage musical jusqu'à Paris.

Là-bas, il s'est immergé dans l'étude du piano jazz en solo ainsi qu'en trio, sous la tutelle attentive des professeurs Etienne Guéreau et Bruno Angelini.

Son désir incessant de repousser les limites artistiques et de maîtriser différentes facettes de la musique en dit long sur son engagement envers son art.

Aujourd'hui, de nombreux projets veulent et/ou sont prêts à émerger.

Projet solo, collectif, collaborations, compositions…

Bref, si certaines personnes pensaient qu'un musicien s'ennuie, c'est raté… 😉

Témoignage vidéo de Martin LABAT-LABOURDETTE

Comment contacter Martin LABAT-LABOURDETTE 

Son Instagram : https://www.instagram.com/martin__lbt/

Écouter Martin LABAT-LABOURDETTE jouer

Photos de Martin LABAT-LABOURDETTE

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Transcription texte de l'épisode avec Martin LABAT-LABOURDETTE

Introduction: Accueil et Remerciements

Bonjour les Grooveurs créatifs et bienvenue dans cette nouvelle émission, dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'accueille Martin. Comment vas- tu ?

Salut, merci. Merci déjà de m'accueillir. Ça va et toi ?

Appréciation des Rencontres Musicales

Ça va super. Ça fait plaisir, comme j'aime le dire.

Ça fait plaisir de pouvoir t'accueillir et j'en profite pour remercier aussi Christine Lannusse pour la connexion.

Merci Christine, on te fait un coup de pouce pour tout cet épisode.

Merci Christine. Je suis toujours friand de pouvoir découvrir et de rencontrer des musiciens, et pas uniquement dans le cadre de l'émission Conversation de Pig, mais parce que c'est une démarche honnête, sincère et authentique que j'ai toujours eu aussi dans la musique en fait, c'est- à- dire de pouvoir rencontrer des musiciens, des univers que je ne connais pas, du matériel que je ne maîtrise pas, parce que c'est comme ça qu'on grandit.

Comme je ne te connaissais pas, je ne connais pas du tout ton parcours et je aime bien aussi préparer les émissions.

Ce n'est pas préparer du coup, dans le sens où je ne vais pas fouiner dans le parcours des personnes que j'interviewe, ce qui me permet de découvrir de manière authentique ce que les personnes font. Comme ça, ça me permet d'approfondir la conversation et de ne pas avoir des questions « Alors, j'ai vu comme 1972.

Je te laisse te le présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas et puis c'est parti, conversons.

Présentation de Martin et Son Parcours Musical

Super. Moi, ça va c'est Martin Labatte-Labourdette. Je suis pianiste et également saxophoniste et récemment chanteur. Mon premier instrument, ça reste le piano et j'ai commencé à Dax, c'est dans le Sud-Ouest.

Diversification Musicale et Influence Classique

J'ai dans ce magnifique Axon chantant.

Voilà, peut- être, sans doute. Au final, je suis tombé sous les mains d' Didier Dacari, qui était au Conservatoire à Dax.

J'y reviendrai, mais c'est sans doute un peu après, parce qu'il m'a appris énormément de choses et ça a été une superbe rencontre.

C'est vrai que j'ai eu un cursus classique et cursus jazz et depuis, j'ai toujours continué les deux. Là, en ce moment, je suis beaucoup plus dans le jazz et ses dérivés, on va dire.

La Formation Classique pour le Chant et le Saxophone

Super. J'imagine le classique pour le piano, mais comme tu joues d'autres instruments, est-ce que tu fais du classique aussi pour le chant, le saxophone ?

La Naissance de la Vocation Musicale

C'est une bonne question. Le saxophone, je l'ai également fait au Conservatoire, en cursus classique, par contre. J'ai fait très peu de jazz en sax, mais vraiment classique pour avoir la technique et autres.

Et après, on ne chante pas du tout. Je suis un vrai autodidacte, même si j'ai fait un peu la maîtrise au Conservatoire à Dax.

Mais c'est quand j'étais gamin, donc je devais avoir à peu près six, sept ans, je criais plus que je ne chantais, je pense. Mais non, c'est bien.

Par contre, j'ai continué quand même dix ans, donc je ne sais pas si le chef était d'accord, mais au moins, moi, je me suis amusé et c'est pour ça que j'ai été un peu autodidacte ces derniers temps, niveau chant.

Ça ne me ferait pas de mal de prendre des cours, d'ailleurs.

Oui, je comprends.

Complètement pour gagner en clarté, savoir ce que tu fais, atteindre tes objectifs.

C'est quoi qui t'a donné envie de devenir musicien ? Pourquoi le piano ?

L'Éveil Musical grâce à l'Influence Fraternelle

C'est une bonne question parce qu' aujourd'hui, je ne sais même pas si j'ai envie de devenir musicien. Je pense qu'on le devient naturellement.

En fait, on le devient, mais parce qu' on a fait des rencontres et parce qu'en fait, la vie avance. O n se retrouve un peu sur le fait accompli.

En tout cas, moi, je vois comme ça et je suis ravi, par contre, de l'être.

Par contre, pourquoi le piano ? Tout simplement parce qu'en fait, j'ai un grand frère et ce grand frère faisait du piano.

Il le fait toujours et forcément, quand on est petit, j'ai voulu suivre l'aîné. Donc, je me suis dit « Je vais faire du piano. »

Je fais le piano et aujourd'hui, ça m'a toujours suivi. Mais c'est un peu grâce à mon frère aussi que j'ai commencé le piano. On n'est pas du tout dans une famille, par contre, de musiciens.

Vraiment pas. C'était la question que j'allais poser. Exactement. Tu anticipais. Bravo.

Vraiment pas.

Tu n'as pas eu de moments « Ah ha ! », révélations ? Comme t'as eu un petit frère ? Parce que par exemple, pour moi, dans mon cas, j'ai voulu devenir musicien parce qu' à l'âge de trois ans, je suis tombé sur une vidéo de Michael Jackson et.

J'ai fait «.

Je vais faire ça. Je vais faire ça dans ma vie.

» Je te comprends, mais pas.

Du.

Tout. J'entendais mon frère jouer et du coup, je me suis dit « Je vais faire la même chose ».

Je n'y arrivais pas au début et après, au final, on m'a inscrit au Conservatoire grâce à mes parents aussi qui m'ont poussé et que je remercie.

Au final, j'ai toujours continué.

C'est quoi qui te motive encore aujourd'hui à continuer, à poursuivre, à travailler d'arrache- pied ?

Parce qu'on ne le dit jamais assez souvent, mais le travail de musicien, c'est vraiment un travail qui est dur, qui, malheureusement, a une valeur perçue inférieure par rapport à la réalité.

Moi, je fais partie des personnes qui se battent pour ça. J'en parle même dans mon.

Livre et tout.

Le salon ne paye pas tes factures.

C'est quand même quelque chose d'acquis, genre un musicien, t'es un galérien.

Non, en fait, dans tous les métiers, on a des galères, mais la valeur perçue par rapport aux musiciens, c'est tellement grotesque. J'aime bien poser cette question parce que pour moi, c'est important aussi.

Ça m'aide à gagner aussi davantage en clarté et de voir quand on n'a pas les mêmes opinions, de respecter ça déjà.

Et puis de se dire « Peut- être que t'as pas tort ».

J'aimerais bien avoir ton point de vue là- dessus, si ma question est claire.

Bien sûr. Moi, ce qui me pousse aujourd'hui, c'est peut- être hyper bateau, mais j'ai envie de dire que ce sont les rencontres avec les gens.

Parce qu'avec la musique, en tout cas, que l'on peut rencontrer, je trouve, ce genre de personnes qui t'inspirent et qui t'aident à aller plus loin.

Par exemple, dans des concerts où de temps en temps, on se dit « C'est un concert, je sais pas ce que ça va donner.

Il y aura peut- être pas grand monde, on sait pas, etc. Mais au moins, je vais faire ma musique et je serai content. »

Et hop, on tombe sur des gens qui vont faire « J'adore ce que tu fais, mais moi, je fais ça, etc. »

Je pense que n'importe quel musicien va être curieux et est curieux aujourd'hui, parce que je pense que pour faire de la musique, il faut qu'on soit curieux.

Par contre, naturellement, on va se dire « OK, si tu fais ça, fais- moi écouter ce.

Que tu fais. »

Et derrière, il va nous faire écouter, on se dit « OK. » On se dit « Moi, j'aimerais bien faire ça aussi. » Ou en tout cas « OK, comment tu fais ça ? »

Et derrière, je trouve qu'on avance aussi comme ça. Après, avoir une rigueur, ça, c'est autre chose. Moi, je pense que c'est aussi une éducation qu'on a pu avoir ou que l'on se donne.

Mais.

C'est quand même pas évident. C'est plus ça, aujourd'hui, qui est compliqué. C'est d'avoir une rigueur sur une année, par exemple, où on doit travailler, où on se dit « Aujourd'hui, je suis pas forcément bien, mais je vais travailler. »

Ça, c'est compliqué. Ça, c'est très compliqué. Et même aujourd'hui, je ne sais pas si j'ai des réponses.

Ça demande beaucoup de courage, exactement. Parce qu'on est dans ce qu'on appelle des catégories métier.

Passion.

Qui, là aussi, rappelons- le, n'est pas assez valorisé par la société. Beaucoup de personnes ont pris pour acquis et accepté cette idée erronée de faire un métier pour le gain d'argent et pour avoir de la pseudo sécurité.

J'aime toujours le dire, la sécurité n'existe pas. Si demain un fou appuie sur un bouton, on meurt tous. Vu que la sécurité n'existe pas, autant chercher la liberté et le pléjuire dans quelque chose qui nous passionne.

Et en plus, là où c'est gratifiant, c'est que quand on affronte des difficultés, peu importe, ça peut être des difficultés relationnelles dans le couple, avec les amis, les collègues, etc.

Mais le fait de faire un métier qui te passionne, déjà, c'est pas considéré comme du travail, en tout cas pour moi.

Je calcule mes heures parce que j'ai des applications de la police dans l'entreprise qui calculent mon nombre d'heures.

Je pense que la moitié des personnes auraient envie de se suicider. Tu vois, entre le… Oui. Entre le côté boulot- musique, le côté boulot pour gérer l'entreprise, diriger l'équipe et puis après, les autres projets que je dirige à côté, parce que j'ai d'autres choses en dehors de la musique, j'ai une entreprise d'IT, une entreprise de café, etc.

Je pense que les mecs auraient envie de se pendre.

Et je me dis, non, en fait, pourquoi j'arrive à tenir ? »

C'est parce que c'est la passion et je pense qu'on a tous ce potentiel- là en nous, pour faire des choses de fou.

Mais comme on n'est pas, pour les gens qui ne sont pas musiciens comme nous, comme on est on est pas calibré sur la fréquence passion, on limite notre potentiel.

Tout à Fait.

Complètement. Non, mais tu as raison de dire la passion et je pense que c'est ça qui nous fera avancer jusqu'au bout. C'est le long terme.

C'est ça, le long terme, complètement.

Je parlais de rigueur, je parlais de tout ça, mais ça, c'est vraiment sur le moment et l'instant T que sans la passion, on peut rien faire.

Mais c'est pour tout. Tu as parlé également d'avoir d'autres entreprises. Moi, ce qui est assez rigolo, c'est que je fais aussi du marketing à côté.

Je suis à mon compte en marketing et pareil, on est obligé de…

Je fais ça parce que j'aime ça. Je ne vais pas faire ça parce qu'on me l'a forcé et parce qu'on m'a dit de le faire ou autre. Tu as entièrement raison sur la passion.

On peut revenir sur la pédagogie.

Tout à l'heure, tu as dit que tu devais beaucoup de choses à ton sensé dont j'ai oublié le nom.

Je suis désolée. Didier Dacari, oui.

Tout à fait.

Sans lui, je ne serais pas ici en train de parler et je ne ferais pas de musique.

J'en suis persuadé.

Parce qu'en fait, du coup, mon parcours, j'ai commencé à six ans à peu près, le piano, six, sept ans au Conservatoire et je suis directement tombé sur cette personne.

Il faut savoir que Didier, lui, c'était aussi un pianiste classique, etc, mais également un pianiste de jazz et un peu reconnu dans la scène Nouvelle-Aquitaine, même bien connu dans la scène Nouvelle-Aquitaine et aussi national par la suite.

Mais moi, quand j'ai commencé, je ne savais absolument pas, je ne connaissais pas le jazz et même la musique en général.

Moi, j'ai fait mes cours et tout de suite, il m'a dit « Écoute, achète le bouquin Les joies du boogie et du blues, je me rappelle avec… » Il me dit « La couverture, c'est bleu.

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Tu l'achètes pour la semaine prochaine et on verra si ça te plaît. »

Au final, ça m'a bien plu. J'ai toujours continué et au- delà de m'apprendre la musique, il m'a appris le respect envers les gens et le respect surtout envers la musique.

Ça, c'était une personne qui m'intimidait jusqu'au bout parce que malheureusement, je parle au passé parce qu'il est malheureusement décédé il y a quelques années.

Ça m'a beaucoup peiné et- Et aujourd'hui, quand je joue, je suis obligé de penser à lui.

Notamment, hier, par exemple, j'ai une répétition hier matin et directement, j'ai joué avec son ancien contrebassiste dans le trio.

Alors évidemment, j'étais tellement heureux de me dire la chance que j'ai parce que je me dis là, je poursuis ce qu'il aurait toujours voulu faire, je pense.

Je ne peux que le remercier pour tout et surtout, voilà, toutes les valeurs qu'il m'a inculquées dans l'apprentissage et dans la vie personnelle et quotidienne.

C'est génial que tu parles de ça parce que j'ai exactement le même rapport avec tous mes profs. En tout cas, toutes les personnes que je considère comme profs.

Une des premières personnes, c'est Eric Plantin, mon professeur de maths.

Ensuite, il y a mon regretté prof de contrebasse, Charles Kless, qui est décédé aussi il y a quelques années.

C'est génial parce que ce que tu viens de dire, ça me parle et ça me touche parce que j'ai vécu ça plusieurs fois.

C'est comme un cycle, une boucle qui se répète.

À chaque fois que j'ai rencontré des musiciens qui m'ont ouvert la voie sur des choses que je n'arrivais pas à voir ou à comprendre ou à entendre ou à accepter, j'ai fait « Waouh, OK. » Il y a toujours ces notions de respect, de valeur, de ouverture d'esprit, de tolérance.

Je pense à Oscar Stagnaro qui m'a introduit à Warwick il y a quelques années quand j'ai commencé avec Trilok Gurtu.

Sinon aujourd'hui, je ne serais pas sponsorisé par Warwick, je n'aurais pas de basse Warwick. Et c'est lui, parce que je démarrais avec Trilok, j'étais un peu effrayé, tout ça à l'époque.

Je dis « Ouais, il y a les journalistes qui nous attendent, qui m'attendent au tournant, ils s'attendent à ce que je fasse des trucs comme 2 minutes 10 piazza ou tous ces mecs- là.

Je n'ai pas envie de faire ça.

Moi, j'ai envie de faire du gros. J'ai envie de bouriner sur le gros et tout. Qu'est-ce que je dois faire ? » Le premier truc qu'il m'a dit, « Je change de basse. »

Je jouais sur Fender à l'époque et j'étais genre mono voix.

Je ne sais pas comment dire ça.

Je ne durais que par Fender, je n'étais pas ouvert.

Jusqu'au jour où ? C'est ça. Ça a ouvert le champ des possibles. J'ai compris plein de choses sur la technologie, le son et tout. C'est pour ça que quand tu dis ça, je comprends. Je suis passé par.

Là et voilà.

Est- ce qu'il y a d'ailleurs d'autres profs qui t'ont touché comme ça dans ton parcours ?

Bien sûr, mais notamment mon professeur de saxe, Philippe Lacroix Ruzed et c'est vrai que pareil, c'était la même envie, la même passion qu'ils portaient les deux et la même génération aussi.

Vraiment un grand merci à lui parce qu'il a apporté aussi, par contre, lui, beaucoup de calme et de sérénité.

Ça aussi, c'est indispensable, je pense, pour la musique, de savoir être calme au bon moment.

Ça, il m'a beaucoup apporté. Récemment, j'ai fait la rencontre de Bruno Angelini et Étienne Giraud à Paris, donc de superbes pianistes qui ont été aussi mes professeurs.

C'est vrai que tout de suite, on sent qu'ils apportent autre chose, une autre vision. Et ça, encore une fois, merci. Merci vraiment à tous.

Je n'ai même pas de professeur où je me suis dit « Non, lui, ça a été compliqué », etc. Évidemment que c'est compliqué, mais ils ont raison de rendre la tâche compliquée et de nous pousser et d'aller plus loin. Mais avec du recul aujourd'hui, on se dit « Merci, c'est trop bien ».

Le but, c'est de grandir.

Il faut toujours garder l'envie d'apprendre. J'avais rencontré Kenny Barone à Martiac pour une Master class et j'avais pris une sacrée claque quand il nous a dit « Je continue à prendre des cours ». « Toi, tu continues à prendre des cours ?

Tu fais des tournées, ça fait des années et des années que tu es reconnu et plus que reconnu ». « Non, je continue d'apprendre. Je demande à des amis de me dire qu'est- ce qu'ils pensent de ça, ça, ça, ça ». Et là, on se dit « D'accord, c'est une humilité énorme ».

Mais de toute façon, c'est que les grands qui ont une humilité. »

Oui, c'est la base. J'allais venir surtout par rapport à ce que tu disais avant, dans le sens où tu restes curieux et tu veux toujours apprendre.

Parce qu'en fait, malheureusement aussi, et ça, on n'en parle jamais assez souvent, j'aime la transparence, en parlons- en, dans le milieu professionnel, beaucoup de musiciens sont blasés, ils ont perdu le feu sacré.

Ils ont perdu ce côté passion parce que c'est vrai, il y a beaucoup de difficultés. En plus, récemment, les dernières années, on a eu le Covid, il y a eu ceci, il y a eu cela.

Donc il y a eu des grosses claques. Comme on dit, ceux qui se la pétaient, ils peuvent plus se la péter parce qu'il y avait plus de boulot.

Si t'avais pas mis de l'argent de côté, il y a toute cette réalité qui revient comme un élastique à la figure.

Et j'en parle souvent, notamment avec les copines du milieu classique.

C'est un des sujets qui revient souvent dans nos conversations WhatsApp. L'idée, c'est de trouver quelque chose, un élément qui va te permettre justement de garder le feu sacré tout le temps. Tout le temps, tout le temps, malgré les difficultés.

Il peut y avoir un nouveau Covid ou je ne sais pas comment ça s'appellera, mais ça reviendra, c'est obligé, malheureusement.

Il y aura d'autres situations catastrophiques comme ça, mais qu'est- ce que tu fais ?

Qu'est- ce que tu mets en place pour garder le feu sacré, pour garder la motivation, pour ne pas céder à des émotions négatives qui vont faire que je deviens musicien de la zone ».

C'est pas évident.

Non, c'est pas évident, complètement.

J'avoue que je suis honnête, gâte aussi.

De temps en temps, je me dis « Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que je fais ?

Je m'amuse pas », etc. Je pense que c'est normal de l'avoir à un moment.

Il y a des jours où on n'est pas forcément bien, on a mal dormi, je ne sais pas, je ne sais quoi. Mais par contre, je pense qu'il faut être un peu naïf.

On perd un peu l'esprit enfantin, ce qui est normal, on grandit et on devient adulte et après, etc.

Mais je pense que quand on est gamin, on est émerveillé partout. Dès qu'on apprend quelque chose, on est là « Ah ».

On fait quelque chose et après on se dit « Non, j'aime pas le faire. En tout cas, j'aime pas ça, donc je vais faire autre chose. »

Nous aujourd'hui, même sans l'avoir fait ou sans l'avoir pratiqué, on va se dire « Non, je ne veux pas le faire parce que moi, on m'a dit ça ou parce que je n'ai pas envie ».

De temps en temps, des croyances, c'est ça.

Aujourd'hui, de temps en temps, je me force aussi à me dire « Vas-y, fais ça ou va là et fais telle chose ou participe à ça, même si c'est quelque chose que tu ne connais pas, que tu as pas l'habitude, etc. »

Je pense que quand on sort de là, on se dit « OK, je l'ai fait. »

Je trouve que ça réactive un peu la machine et ça nous pousse à, au bout d'un moment encore, aller avoir autre chose et à maintenir ça. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, on n'arrête pas de découvrir. Et si on s'arrête au bout d'un moment à rester qu'avec des gens de nos proches, etc, ce qui fait du bien et ça, c'est indispensable aussi à être hyper bien entouré. Mais par contre, il faut aussi aller voir ailleurs et ce n'est que mieux. Même s'il y a peut- être une année où ce sera un peu compliqué. Comme tu l'as si bien dit avec le Covid, ça a été très compliqué, on était complètement perdus, on ne savait pas où on allait. Mais aujourd'hui, je pense qu'avec du recul, on se dit « Ça m'a permis de faire ça. Ça m'a permis de faire ça. » Parce qu'on a été confronté au bout d'un moment.

C'est ça, il y a des cadeaux qui se réveillent.

C'est ça. Et est-ce qu'il ne faut pas continuer à se confronter nous- mêmes maintenant ? Même si on n'a pas de gros épisode comme ça et à se dire « Attends, je vais faire ça, je vais faire ça. » On se vote, on se vote, ce n'est pas grave, mais personne ne va pas s'arrêter parce qu'on s'est trompé ou autre Il faut pas. C'est comme ça que je vois un peu la chose là- dessus et ce qui me pousse, ce qui me maintient en tout cas à continuer et à ne pas être blasé.

Oui, bien sûr. C'est ça qui est important exactement. Je le vois même moi, j'habite ici à Tallinn, en Estonie et pourtant, c'est un tout petit pays. Je ne sais plus combien de millions de personnes il y a, mais c'est vraiment un tout petit pays. Mais je vois, même dans le peu de musiciens professionnels que je peux rencontrer, c'est vraiment international cette attitude. Mais je pense que c'est parce que c'est aussi des personnes, des profils où ils n'ont pas, comme j'ai dit tout à l'heure, conscience du potentiel réel qu'ils ont. Tu sais, quand tu es monovoix, tu dis « C'est que ça ma réalité. » Et Et par rapport aux problèmes que t'es en train de te manger dans la figure en ce moment, tu te dis « Comment je vais faire ?

Comment je vais faire ? » Et.

Alors que si tu te dis « Tiens, je peux faire ça, je peux faire ça, je peux faire ça. Yes ! » Déjà, c'est plus managerial d'un moment, en fait.

Ouais, complètement. C'est indispensable tout ça. Je me bats là- dessus parce que je donne quelques cours également à côté et je me dis « Il faut le dire dès le début.

Dès le début, il faut ou rire, être ouvert et se dire « OK, vas- y ». Je fonce, je me vois que c'est pas grave. J'y arrive, c'est encore mieux.

Mais dans tous les cas, des années après ou peut- être encore après ou peut- être des jours après, pas de regrets. Et en plus de ça, on va se dire « En fait, ça m'a apporté ça ».

Ça m'a apporté soit des valeurs, soit ça m'a apporté une leçon de vie, une morale, une pratique, une technique, etc. Là- dessus, il faut y aller.

J'ai une démarche similaire par rapport à ça aussi, par rapport à l'enseignement.

Par exemple, quand des élèves viennent me voir pour le jazz ou des trucs comme ça, je suis pas un spécialiste de jazz, ce n'est même pas du tout ma zone de génie, mais j'ai eu l'occasion de remplacer des bombes ma cite de jazz ou de tourner avec des bons artistes.

Je leur dis « C'est génial que tu veuilles faire ça, mais garde en tête, s'il te plaît, par transparence que ce n'est pas une musique qui paye et que ce n'est pas avec ce style- là que tu vas t'acheter ta maison.

Mais si, par contre, c'est vraiment ça qui te passionne, fais-le à fond, mais développe d'autres choses à côté pour t'acheter ta maison.

Parce que sinon, justement, c'est la voie de la réussite pour être blasé. Et je veux pas que mes élèves, justement, « Non, mais c'est important. Je ne veux pas que mes élèves soient après quelques années, genre « Tu t'es rafraîchis ».

J'ai tellement vu ça, des personnes qui n'arrivent pas à apprécier, à écouter un Christophe Maé, un Jean-Jacques Goldman. Et tout ça, c'est important de savoir le faire, même si ce n'est pas ta musique de prédilection, ce qui est mon cas.

Je n'ai pas grandi, par exemple, en écoutant de la variété française. Moi, j'avais des parents qui écoutaient que de la musique noire.

À partir du moment où c'est de la musique noire qui groue, on peut taper dans les mains, chanter, danser, chaleur. Moi, j'ai grandi là- dedans.

Tu as James Brown, de la musique américaine, africaine, antillaise, aussi en indien, etc. Mais je me suis dit que quand j'ai démarré la musique, il faut que je sois plus intelligent que ça.

Il faut que je m'ouvre à d'autres choses parce que ça va nourrir ma culture musicale, ça va ouvrir ma tolérance et je vais comprendre comment ça fonctionne aussi.

Bien sûr.

Donc, quand j'enseigne, je veux que les élèves aient cette démarche- là aussi de « Tiens, je veux faire que du jazz ou que du blues ».

Ok, mais il faut prendre aussi les bons et les mauvaises choses de ces genres musicaux- là, surtout si tu veux te professionnaliser.

D'autant plus et de toute façon, si on ne le fait pas, c'est peut- être bête, mais on va être en retard, mais aussi on va être moins bon, je pense.

Il n'y a pas forcément de bons musiciens, de mauvais musiciens, on est tous musiciens et- Yes.

C'est vrai, j'en ai marre d'en train de dire « Lui, il est monstrueux », « Toi, t'es pas très bon ». Ça se dit pas. On est tous dans le même truc, on est tous copains.

On est bons dans ce qu'on a décidé d'être bons.

Exactement. A u final, on choisit d'être bon dans telle ou telle chose ou en tout cas de faire telle ou telle chose et de jouer ce style de musique, mais pas parce qu'on connaît les autres et pas parce qu'on se dit « C'est ça que je veux faire ».

Tu as raison que le jazz, c'est compliqué d'en vivre aujourd'hui, c'est même ultra compliqué, mais ce style reste toujours actuel.

Ça n'empêche pas d'avoir du plaisir, d'apprécier.

Je me dis, s'il est actuel, c'est pas une coïncidence.

Avant aussi, c'était très compliqué d'en vivre un avec le jazz quand on regardait des documentaires aux États-Unis, etc.

Les années 60, très hardcore.

Oui, tout à fait. Là, aujourd'hui, c'est presque plus simple, mais c'est toujours compliqué. C'est sûr qu'on peut rêver un peu à se dire « Moi aussi, j'aimerais bien faire le même festival que Dua Lipa » ou etc.

Il.

Faut rêver, mais par contre, il faut aussi se dire « Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ? » Il faut pas tomber, je pense, dans le Parce que j'écoute aussi beaucoup de styles de musique et de temps en temps, j'ai envie de dire « Vas-y, j'ai envie de faire ça », mais en fait, je me dis « Attention, fais vraiment ce que tu sais faire aussi.

T'en écoutes, t'apprends, mais par contre, pars pas non plus n'importe où parce qu' au contraire, on peut vite tomber aussi dans le « je fais de tout ».

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Je ne vais pas en payer.

« Est- ce que je le fais vraiment bien ou est- ce que je sens que je le fais bien ? »

Ça, je pense pas, mais il faut aussi se mettre à sa place. Moi, pendant pas mal de temps, j'ai eu un moment pendant un an ou deux ans, je me suis dit « Est- ce que tu as vraiment envie de faire du jazz ? » alors que je sais très bien que c'est ma passion et que j'adore en écouter, j'en écoute beaucoup.

Après, je dis jazz et c'est dérivé, vraiment.

Oui, les musiques.

Improvisées, on se comprend.

Exactement. Mais à un moment, « Vas-y, pourquoi pas faire vraiment la musique actuelle de la pop ou un truc comme ça ? »

Même du rock à un moment, je me suis dit « Mais vas- y, attends, on sait jamais ». « Non, Martin, calme- toi, reviens à la un peu, tu rajoutes des trucs français, ça va aller, tu.

Vas tout doux. Il faut que ça reste dans les tripes.

Aussi, tout à fait. Ouais, exactement. Il faut que ça ait du sens.

La découverte de sa zone de génie

Moi, j'aime bien justement, j'ai cette vision comme toi d'être éclectique. Et après, c'est de se dire « OK, bon, maintenant, j'essaie d'être focus comme un laser.

C'est quoi ma zone de génie au final ? Est-ce que c'est vraiment la basse ?

C'est vraiment la contrebasse ? Les percussions ? » Tu vois, est- ce que c'est vraiment la basse, est-ce que c'est vraiment la contrebasse, les percussions ? Parce que, pardon, je joue des percussions indiennes, etc.

Et au bout d'un moment, je me suis vite rendu compte, et ça, dès le début de mon parcours que mon talent, c'est l'écriture musicale.

C'est composer et arranger que ce soit pour moi ou pour les autres. Et au final, une fois que tu sais ça, tu te mets moins de pression.

Oui.

De barrière. C'est ça, moins de pression, moins de barrière sur son instrument.

Et c'est comme ça aussi que tu débloques le passage et t'as plus d'opportunités. Parce que tu sais que moi, j'ai jamais été dans le délire de « Je vais être le meilleur bassiste du monde. »

Ça m'a jamais fait rêver. Et comme je dis aux élèves, pour ceux qui écoutent et qui ont l'habitude, je vais jouer de la basse, mais j'écoute quasi jamais de bassiste.

J'écoute beaucoup de batteurs, de percussionnistes. J'apprends par cœur des solos de batterie, des solos de percussion, des solos d'autres instruments, mais très peu de la basse au final.

Je l'ai fait à un moment donné, mais ça fait des années que je ne fais plus ça.

L'écoute et l'apprentissage musical

Parce que quand j'écoute des bassistes, ça m'ennuie. Je n'ai plus de kiff à faire ça.

Tu vois, c'est marrant. Tu baignes là- dedans, c'est normal. Moi, j'ai envie de dire que c'est un peu pareil avec les pianistes jazz et Dieu sait qu'il y en a.

Mais par contre, évidemment, j'en écoute plein, mais je pense que je regarde beaucoup plus de partitions de cuivre, de soufflants et c'est une technique de jeu aussi complètement différente.

Au piano, je pense que le fait d'avoir fait du sax, ça m'a permis aussi de jouer différemment au piano. Parce qu' on souffle, déjà, c'est avec le ventre, donc y a toujours un maintien constant dans le morceau.

Par contre, au piano, il faut que ce soit pareil. Je pense qu'à la basse, ça doit être pareil. Il faut toujours garder quelque chose.

Rytmiquement, c'est indispensable de garder un soutien permanent tout le long du morceau.

Ça, les soufflants, ils peuvent vraiment nous apprendre beaucoup de choses là- dessus. Je pense que c'est très intéressant d'aller les voir, dire « Est-ce que tu peux venir me voir jouer ? » Ils vont te dire « Je m'en fiche, je vais rien t'apprendre.

Je sais pas faire. Si, tu vas m'apprendre parce que en fait, vraiment là, tu sens que…

Le placement rythmique, oui.

J'ai un très bon ami, de très bons amis parce que c'est vrai que dans le Sud-Ouest, on a beaucoup de bandas, de fanfares, etc, d'harmonie.

Et donc depuis tout petit, on peigne là- dedans, dans cette culture musique de rue, musique vivante, cuivre, soufflant, etc.

Mais c'est vrai que c'est quand même une leçon parce que quand on fait cinq jours, par exemple, d'affilée, de fête, parce que j'habite à Dax, donc il y a les fêtes d'Adax, les fériats, etc, c'est cinq jours d'affilée.

Moi, je joue du coup au saxophone avec une banda et pendant cinq jours, on joue constamment de 10h00 jusqu'à 2h00 du matin. Finalement, on a toujours l'adrénaline, on a toujours ça. Il nous reste des lèvres étonnamment à la fin, difficilement, mais il nous en reste un peu.

En fait, on y arrive quand même et ça, il faut en apprendre aussi. Comment on y arrive ? Ça, je sais pas trop, mais comment on y arrive ?

C'est vrai. Je pense que du coup, en concert et en rythmique piano, basse, batterie, guitare et tout le reste, il faut garder ce soutien permanent de fou. Je me suis complètement éparpillé, je suis désolé.

Non, c'est très bien. Moi, je trouve pas en plus. Moi, ce que j'aimerais pour faire le lien, c'est que tu nous partages tes projets, tes différents projets par rapport, par exemple, à tes instruments.

Si t'as des projets en tant que chanteur, des projets en tant que saxophoniste, comme tu viens de l'évoquer avec les fanfares de rue et un projet, forcément, en tant que pianiste jazz ou rock.

Non, pas rock. Surtout, au piano, j'ai un quartet de jazz qui s'appelle Jazz Harry, composé d'un trombone, trompette, batterie et clavier. Tu vas peut- être me gronder, mais je fais la basse aussi au clavier.

Je devrais te.

Gronder, je ne sais même pas.

C'est vrai que le bassiste « Il n'y a pas de basse. » Mais si, je la fais quand même. Ça amène un nouveau son, mais ça amène un nouveau son.

C'est vrai que c'est un projet qui s'est créé en 2020, fin 2020. Pareil, une très bonne période pour monter des projets.

C'est vrai qu' on a fait un an où on a eu le temps de se mettre en place, de faire surtout des reprises.

Aujourd'hui, par contre, on a essentiellement des compositions, des reprises et je chante également aujourd'hui dans ce groupe.

C'est un peu grâce aux trois autres musiciens où j'ai pu… Ils m'ont poussé à me dire « Non, il faut que tu chantes, il faut qu'on mette du chant ».

J'ai dit « Pendant un an, j'ai bataillé en disant « Non, je ne veux pas, ça va pas être bien ». Au final, ils ont bien fait parce que je pense que ça passe.

Ça demande beaucoup de travail, mais au moins, on se fait plaisir.

J'ai ce groupe- là et c'est vraiment chouette.

Ensuite, je joue aussi dans Jessica Project. C'est un autre groupe- là, par contre, qui me fait du bien parce que ce n'est pas du jazz, c'est de la soul, new soul même.

J'ai fait. C'est hyper cool. J'étais très content qu'on me le propose l'année dernière. Ça, c'est super aussi, que des compositions, donc un gros challenge.

Ensuite, niveau OSAX, par contre, là, je joue plus de la musique de rue, ce qui était mon objectif en commençant cet instrument.

J'ai des brasses bandes, même un peu…

On peut parler aussi brasses New Orleans, etc, ce qui peut s'apparenter un peu à tout ça, et aussi des brass ou des bandas qui, elles, ont une culture beaucoup plus espagnole.

On va jouer des Passos d'Oble, des Passacalliers, ce qu'on peut appeler… En tout cas, c'est ce style- là.

C'est quoi des Passos d'Oble ou des Passetacalliennes ? Vous avez des noms plus longs ?

Passacalliers, oui.

En fait, les Passos d'Oble, c'est joué avant et encore aujourd'hui en Espagne, en tout cas pendant les corridas et autres, et c'est souvent des harmonies qui le jouent. C'est très joli. C'est une danse, le Passo d'Oble.

Ça se danse et il y a des générations avant, par exemple, je sais que mes grands- parents, voire même mes arrière- grands- parents, le dansaient.

Aujourd'hui, ça se danse beaucoup moins, mais c'est très joli. En tout cas, je te conseille d'aller écouter parce que c'est très mélodieux. Il y a de très belles mélodies et après, tu ressens vraiment la culture hispanique.

Par contre, les Passacalliers, c'est souvent des morceaux joués pendant les défilés.

Quand on voit les fanfares partir, aller à un point A à un point B, souvent, on va appeler ce genre de morceaux les Passacalliers. Ils vont jouer un Passacallier et animer les rues tout en défilant.

Est- ce que tu as des enregistrements, des CDs de chacun des projets que tu as présentés à la saison.

Jazz à l'Arie, le premier, on a des enregistrements, tout à fait. Et là, les projets de l'année qui arrivent, c'est on fait un enregistrement en studio, faire vraiment un CD et le sortir.

Parce qu' au final, c'est vrai qu'en 2020, c'est ça a été compliqué. 2021, 2022. 2022, c'est nos nouveaux concerts. On a présenté un nouveau concert.

Donc le fait que je chante, on a inclus des percussions et toutes les compositions. Donc c'est pour ça, on a envie d'enregistrer là. Après, j'ai toujours des enregistrements, mais plus live, du coup Ouais. C'est quand même chouette.

Je peux partager de ça.

Avec grand plaisir. Avec Gé zekiel, par contre, eux, ils avaient enregistré un CD avant que j'arrive, par contre.

C'était en 2017, il me semble. Ça, on peut le trouver sur toutes les plateformes.

Par contre, fois en musique de rue. Moi, je joue dans la bande à Los Calientes et pareil, c'est une association.

Ça fait 63 ans qu'elle existe. C'est incroyable, c'est intergénérationnel.

Moi, je fais partie de la commission musicale, donc c'est vrai que j'ai la chance aussi de pouvoir participer, arranger, écrire un peu et diriger de temps en temps.

Par contre, là, il me semble, on peut trouver des vinyle s pour les Fana. Il y a des vinyles, des cassettes ou des CD, et par contre, c'est sur toutes les plateformes aussi, Los Calientes de Dax.

Orgasme total. C'est cool, ça.

Voilà, c'est ça.

Trop bien. J'imagine, tu as pour chaque projet une chaîne YouTube où on peut voir les vidéos ou pas du tout ?

Oui, Jazzari, là, je suis en train de la faire d'ailleurs. Là, je vais mettre certaines vidéos incessamment sous « peu » et sinon, tout le reste, il y a tout.

Sinon, après, on peut tout retrouver aussi sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Là, on est présent partout.

Génial. Pour en revenir à la pédagogie tout à l'heure, tu enseignais à ta plateforme de cours ou alors tu enseignes juste de manière locale pour.

Le moment ? Exactement. J'ai commencé à donner quelques cours en particulier parce que je ne savais pas si ça allait me plaire et autres.

Oui, bien sûr, je comprends.

Cette année, c'est tout nouveau pour moi, mais je suis rentré au Conservatoire.

Là où j'avais mon professeur, Didier. Je suis rentré dans le Conservatoire, donc c'est une boucle, c'est assez rigolo.

Hier, par exemple, j'ai fait ma réunion de rentrée en tant que professeur, par contre professeur d'accompagnement et jazz.

C'est aussi un nouveau challenge pour moi parce que j'ai déjà enseigné le jazz dans mes cours particuliers, mais par contre, dans une structure comme un conservatoire, c'est aussi des projets à mettre en place, un accompagnement, un suivi avec des élèves qui font aussi autre chose, donc du solfège et qui font ils se sont inscrits et ils ont une motivation sûrement différente.

C'est assez intéressant et il me tarde un peu de commencer vraiment l'année.

Tu as beaucoup d'élèves ?

Pour l'instant, je ne sais pas trop parce qu'en tant qu'accompagnateur, déjà, je vais avoir une grosse partie de travail pendant les examens, parce que là, je vais devoir accompagner toutes les classes, tous les élèves quasiment.

Il y a à peu près une cinquantaine d'élèves au Conservatoire aujourd'hui, pour une petite ville.

Bien sûr, mais c'est énorme.

C'est hyper cool. Ça va faire une grosse charge de travail à ce moment- là.

Par contre, en jazz, par exemple, il va falloir qu' aller chercher les élèves aussi, parce que même s'il y avait une classe jazz avant, mais comme on n'en peut plus guider et malheureusement parti, cette classe s'est un peu arrêtée.

Donc, les élèves.

Aujourd'hui- Il faut l'animer et tout ça.

Exactement. Et la nouvelle génération n'a pas connaissance de cette chance- là d'avoir du jazz dans un conservatoire.

Là, il va mon rôle, surtout au tout début, il va falloir que j'aille les chercher, à y introduire cette notion- là et leur donner envie. Donc ça va être aussi pas évident, je pense.

Pas évident, mais ça va être génial. Parce qu'en créant des ateliers, en faisant des démonstrations- Exactement. -et sons trio, basse- batterie contre basse, ça va leur donner envie.

Surtout le mindset, l'état d'esprit dans lequel on est quand on fait du classique. Je vais pas dire que c'est tout le monde comme ça à 100 %, mais quand même plus de 90 % de personnes qui font du classique se sont fermées.

Malheureusement, il faut le dire. Pourquoi ? Il y a rien de péjoratif. C'est parce que c'est pour les auditeurs.

C'est parce que quand on est dans un état d'esprit de musique classique, on n'écoute que le répertoire classique.

C'est le grand répertoire, la grande musique, la musique savante, la musique de l'élite. En tout cas, c'est ce que j'ai vécu, moi.

Quand je me suis inscrit au Conservatoire, c'était bizarre de voir que les personnes ne connaissaient pas le jazz, le rock, le blues. Par contre, sont hyper calés sur Stravinsky, Dvorak, tout ça.

Et toi, forcément, tu prends une claque parce que tu n'as jamais entendu parler de ces noms imprononciables.

Tu dis « t'as un téléphone quoi ? » À tes souhaits, t'as un Doliprane.

C'est pour ça que je dis que c'est génial, c'est une chance parce que même pour toi, en tant que pédagogue, ça va te permettre de développer davantage ta créativité pédagogique pour rendre ça de manière ultra ludique.

C'est une super chose de fou, c'est génial.

En plus de ça, c'est aussi la première fois, pour avoir échangé aussi avec les professeurs actuels au Conservatoire, ils sont tous d'accord pour dire que c'est l'élève. On apprend de l'élève. Aujourd'hui, on est là pour transmettre.

On est là pour dire « Écoute, moi je sais faire ça, je suis là pour te donner ça et te donner des outils et t'accompagner. »

Mais par contre, dès que l'élève ouvre la porte ou dès qu'il est là devant toi ou pour apprendre je ne sais où en visio, etc.

Mais en fait, on va apprendre de lui. Nous, on est là clairement pour apprendre aussi. Même pour les débutants, même pour les premiers cours.

Dès le premier cours, on se dit « D'accord, OK. » Moi, je me dis en jazz en plus, pour avoir une vraie classe de jazz, c'est ma première classe de jazz officielle, entre guillemets.

Là, je me dis que je sens que je vais prendre des grosses claques aussi à un moment où je vais dire «

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D'accord, c'est comme ça. »

C'est comme ça et ça va même faire redescendre un peu aussi, ça fait du bien. Oui, bien sûr, toujours. Ça va être bien.

Non, mais il faut le dire, ça va faire du bien.

Ça va vraiment faire du bien.

Parce que de temps en temps, on est là « Ouais, moi, je fais du jazz et tout ça. » « Ouais, d'accord, OK. Attends, calme- toi.

Tiens, vas-y, regarde, on va te mettre deux élèves là. » Là, tu fais « OK, bon, d'accord. »

En plus, ils vont jouer forcément mieux. Là, tu fais « Bon, OK, c'est pas grave. Comment vous avez fait ça ? » Et voilà quoi.

Ça arrive, mais c'est bien.

Ça fait partie de l'aventure. De toute façon, vu qu'on n'est pas dans un état d'esprit de compétition, il y aura toujours mieux. Il y a des gamins de 14 ans, 15 ans, 16 ans qui jouent de la basse comme jamais j'arriverai à en jouer de toute ma vie et.

C'est cool. Mais bien sûr, heureusement.

Sinon, ça veut dire que la musique s'arrête là ou en tout cas quasiment. Elle n'arrête pas d'évoluer et ça se voit. Ça se voit.

On n'a encore rien vu. La journée ne fait que démarrer. C'est ça, exactement.

Tout.

À l'heure, tu as dit « Je fais aussi du marketing à côté. » Est- ce que ça a un rapport avec la musique ou pas du tout ?

Pas du tout. J'ai fait le Conservatoire, etc.

Et j'ai également fait une école de commerce et marketing à côté. A u bout de mes cinq années, je me suis dit « Qu'est- ce que je fais maintenant ? »

Au final, je me suis dit « T'as quand même voulu faire de la musique, ça te prend beaucoup de temps et il faut aussi s'investir, il faut faire des choix. »

Je me disais, c'est un peu contradictoire parce qu' aujourd'hui, je fais les deux.

J'ai pas fait le choix, on va dire, mais en quelque sorte, si. C'est juste que je me suis dit « Ne perds pas la main là- dessus, fais de la musique, joue, mais par contre, le marketing t'aime ça, donc mets- toi à ton compte. »

Aujourd'hui, je suis en micro-entreprise et je fais de la communication, marketing digital et aussi stratégie de marketing. Le fait de faire ça, ça fait du bien.

Je pense que tu vas me rejoindre là- dessus étant donné que t'as aussi d'autres sociétés, de ce que j'ai compris.

C'est vrai que le fait de parler avec d'autres personnes qui s'en fichent un peu de la musique ou sont juste mélomanes ou sont juste « on aime ça mais voilà » et « on y connaît rien » par contre, mais ça fait un bien de fou aussi.

C'est ça, c'est une vraie richesse.

Complètement.

Ça m'aide aussi à mieux comprendre les besoins, les attentes, les frustrations des autres, pour pouvoir mieux les servir, mieux les aider plus rapidement, de manière plus efficace et transparente.

C'est l'idée.

Et aussi parce que je me suis toujours dit « Je suis plus qu'un musicien et je ne suis pas qu'un musicien. »

Je ne veux pas être limité parce que pour moi, j'aime pas les étiquettes et j'aime pas faire qu'une seule chose.

Par exemple, je donne souvent l'exemple qui est vrai et c'est prouvable.

Quand je rentre dans un projet, je me donne toujours une deadline de deux ans et au bout de deux ans, j'arrête le projet.

Et un des projets que j'ai fait le plus longtemps, c'était Triloguurtou, par exemple, c'était cinq ans et demi.

Et c'était dur pour moi de rester dans ce groupe- là pendant plus de deux ans, parce que je fais toujours la même chose, toujours la même chose, toujours la même chose.

Et au bout d'un moment, je me dis « J'ai l'impression d'être fonctionnaire.

Et j'ai raconté fonctionnaire, mais moi, je ne suis pas à la recherche de la sécurité, je suis à la recherche de la liberté.

Parce que pour moi, la liberté sera toujours supérieure à la sécurité. Quand tu as la liberté, tu peux faire tout ce que tu veux.

Donc la notion de sécurité disparaît. C'est des plans d'échelle qui sont complètement différents. C'est un état d'esprit différent. Pas que je suis mieux ou supérieur à qui que ce soit, non.

C'est mon constat personnel de ma vie. C'est ce que la vie m'a appris.

Je te rejoins complètement. Je te rejoins complètement. C'est sûr que la sécurité, on la cherche. En tout cas, moi, personnellement, on y pense forcément.

Je me dis « Écoute, c'est peut- être un peu risqué quand même. Faire ça, est- ce que tu vas vraiment tenir ? Est- ce que c'est vraiment bien ?

» Mais… En fait, on a le droit de se planter, c'est OK aussi. C'est ça.

C'est ça, c'est complètement ça.

C'est que des années après, comme je disais tout à l'heure, on va se dire « Qu'est-ce que j'ai bien fait ? » ou à la limite « OK, c'était pas le bon choix. » Je me suis complètement trompé.

Moi, par exemple, à un moment, un jour, je suis parti sur Paris pour travailler en production Metabol, c'est un ensemble vocal.

Là, par contre, c'est entièrement classique et très intéressant. Mais par exemple, c'était la première fois que je faisais de la production.

À la base, c'était pas du tout pour faire de la production. En tout cas, sur le papier, c'était pas pour faire pour ça et je suis tombé là- dedans. Je me suis dit « Ça me convient pas. »

J'ai fait quatre mois et ces quatre mois ont été un peu compliqués parce que j'étais pas heureux, je me disais « C'est pas ce que je veux faire. »

Je voyais que les échanges, c'était pas du tout constructif et ça n'avançait absolument pas. À partir de ce moment- là, je me suis dit « Il va falloir arrêter. Il faut aussi se dire stop. »

Et sur le moment, je me suis dit « Je me suis complètement vautré.

J'ai peut- être perdu du temps et tout ça. » En fait, pas du tout. J'ai énormément appris avec eux parce que j'ai appris à faire de la production.

Même si ça me plaisait pas, maintenant, je sais un peu ce que c'est. Les gens que j'ai rencontrés aussi, les échanges non constructifs m'ont fait apprendre aussi que c'était un peu à cause de ma faute.

Parce que comme j'étais moins heureux ou en tout cas peut- être moins accessibles, j'avais peut- être plus d'envie que ça aille plus vite, etc. Est- ce que je les comprenais vraiment ?

Je pense pas. Il y a une tempatique.

Exactement. Parce que quand on a envie de dire « J'aimerais sortir ou j'aimerais faire ça, ça, ça », « Mais en fait, Martin, mets- toi à ta place aussi.

T'es là pour apprendre si t'es pas prévu, essayer de voir avec eux si on peut pas faire les choses différemment. C'est ça, au final, t'as raison.

La sécurité, c'est bien.

Je pense que c'est bien. Il faut quand même l'avoir en tête, mais par contre, il faut pas non plus se priver d'aller ailleurs.

Parce qu'en fait, quand tu penses pas à la sécurité et que tu mets plein de choses en place, ça s'installe sans que t' aies besoin d'y penser.

C'est ça qui est contradictoire.

Au final. Tu dis « Bon, je vais me faire plaisir.

Ok, je veux gagner ma vie, avoir suffisamment d'argent pour avoir une vie confortable, acheter une maison comme tout le monde, partir en vacances à l'une fois par an au minimum.

Si c'est possible, c'est pas possible.

Une fois tous les deux ans. Moi, j'aime pas aller en vacances, ça m'ennuie.

Moi, c'est l'angoisse. Les vacances, c'est genre « Je vais rien faire.

Mais quelle.

Perte.

De temps ? » Tu n'as pas l'habitude.

C'est ça. Je travaille là- dessus, je me fais accompagner.

Pour de.

Vrai, en plus, je me fais coacher. Je travaille sur mon système nerveux, sur l'acceptation de trauma du.

Passé, tout ça. Mais il faut lâcher prise aussi. En plus, même toi, tu l'as dit tout à l'heure.

Je le sais. Je le sais, mais c'est l'idée de me dire de rien faire qui, pour moi, est angoissant. Je me dis parce qu' on peut tellement faire de choses, que ce soit…

Je peux faire des concerts, je peux bosser mon piano, je peux bosser ma basse, je peux bosser mes percussions, je peux bosser mon chant, je peux améliorer mon entreprise de café- chocolat et thé, je peux travailler sur d'autres projets encore.

Parce qu'au bout d'un moment, j'ai conscience que je vais devoir mourir un jour comme tout le monde.

Malheureusement, je ne suis pas immortel.

J'ai envie de rentabiliser mon temps le plus intelligemment possible.

Je me dis partir en vacances pour rester sous le soleil et faire la carotte, c'est…

Par exemple, au lieu de faire la carotte, il faudrait prendre un livre.

Tu prends un livre avec des limites intéressantes, mais du coup, tu perds pas de temps parce que c'est chouette.

Tu peux le faire à la maison, donc pourquoi partir ailleurs ?

D'accord, ça c'est vrai. Un point, un zéro pour toi, parce que c'est pour le pays d'Agen, on va dire ça.

Souvent, quand je parle de ça, c'est rigolo, on est parti un peu ailleurs, mais c'est pas grave.

Restons honnêtes et transparents, quand j'en parle aux personnes qui me coachent là- dessus et qu'on fait tout le travail sur le système nerveux, je me rends compte de ça que oui, c'est parce que j'ai l'impression que c'est une perte de temps, que mon temps, je le rentabilise mal.

Ça me correspond pas.

Et aussi, j'en suis venu à savoir, ça je voulais dire, c'est que j'ai l'impression que les gens qui partent en vacances souvent, c'est parce qu' elles sont dans la fuite de la réalité, parce qu'elles font un métier qui leur plaît pas.

Donc quand c'est les vacances, c'est la récréation.

Enfin, c'est un peu comme quand tu attends le week end, c'est bon, je peux me bourrer la gueule, c'est du week- end. Sauf que moi, je fais déjà un truc qui me plaît, donc je n'ai pas besoin de fuir quoi que ce soit.

C'est pour ça aussi que le côté vacances, c'est genre « Bah non, si dans la semaine, je n'ai pas envie de travailler pendant quatre jours, je peux me le permettre.

Je vais appeler l'équipe.

Je vais dire « Bon, les gars, vous prenez le relais, s'il vous plaît. Là, je me prends quatre jours, je vais dans la nature.

Avec mes petits-fils ».

Ouais, mais c'est parce que là, t'en as besoin.

C'est un besoin, au bout d'un moment, c'est pas une office. Tu as sûrement raison. En tout cas, c'est une des raisons, je pense, pour beaucoup de personnes.

Je me dis que vacances, ça me fait pas rêver.

Écoute, au moins, ta mort, c'est le principal.

C'est rigolo, à chaque fois, ça revient. Même dans la famille, on en parle, c'est rigolo. « On va pas en vacances cette année ? »

« Vous pouvez y aller sans moi, les gars. » « Vous êtes là-bas ? » « Oui, voilà, je m'accompagne. Mon fils partent en vacances, ils se font des petits délires et.

Moi, j'ai un peu de faire des photos. « Envoyez-moi des photos. » J'ai envoyé moi des photos et voilà.

C'est ça. Ou je vous rejoins juste pour les deux derniers jours, mais moi, c'est pas mon truc.

J'ai du mal avec ça. Je. C'était cool. J'ai aimé cette conversation. Est- ce qu'il y a d'autres points que tu voudrais partager avec l'audience qui nous écoute ?

Pas forcément, à part juste continuer à fond et être passionné et surtout, comme on a fait en train de parler un peu ailleurs, de se permettre ça, de se permettre d'aller n'importe où.

Même si ça fait un peu grinçage, donneur de leçons, etc. Absolument pas. Je suis.

Vraiment pas ça. La voix que tu.

Trouveras absolument pas. Par contre, il faut aussi faire autre chose.

La musique, c'est bien, il faut continuer, il faut être à fond.

Ça aide à plein de choses, tant personnel que pro, quand on a envie d'en faire son métier. Ça permet beaucoup de choses, mais par contre, on en a un peu parlé, mais aller un peu voir autre chose, d'autres arts, d'autres personnes et même des personnes qui vous semblent un peu bizarres, on ne sait pas, ou des artistes qui sont « Lui, il est complètement barré. Je ne sais même pas du tout ce qu'il fait.

Ok, il faut peut- être aller voir aussi ce qu'il fait et pourquoi il a fait ça », etc. » Et même des gens qu'on voit dans la rue qui disent « Pourquoi tu fais ça ? » Il faut être curieux. Vraiment, pour moi, la curiosité, ça aide à beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses.

Oui, et puis ne pas se limiter à l'idée, pour reprendre ce que tu as dit, ne pas se limiter à la musique pour l'inspiration. Aller voir des expositions, des vernissages.

Exactement.

Et là, on me parlait de lecture.

La lecture aujourd'hui, moi, je l'ai un peu abandonnée à un moment. Mais par contre, aujourd'hui, je l'ai beaucoup reprise et on se rend compte que c'est aussi un peu une base et un art complètement inspirant.

En plus, ce n'est pas pour rien qu'on retrouve des musiciens qui font des biographies ou des biographies sur des musiciens bien, mais parce que les phrases et les mots sont presque plus forts de temps en temps que juste des images ou même, et ça, ça m'est déjà arrivé, que la musique.

La preuve, le chant n'existerait pas sans mots. En tout cas, il existerait- Avec des sons. Avec des vocalises, etc.

Mais par contre, pourquoi on a mis des mots ?

C'est pour dire des choses.

Et il y a des musiques, elles sont peut- être que les instruments, etc. Ou juste le bac n'est pas fou, mais par contre, les paroles sont dingues. Et en fait, cette musique a été réputée par les paroles. Et donc, c'est la même chose. Il faut lire, il faut aller voir des articles- Ça.

Intensifie.

L'émotion et c'est expo, etc. Ouais, complètement. Juste être curieux.

Pour moi. Yes. Putain, merci pour ce partage.

C'était cool. Merci beaucoup à toi. C'était vraiment chouette.

J'espère que cet article t'a plu, n'hésite pas à me faire part de tes commentaires ou à me poser des questions si besoin !

Bonne créativité, Bon groove, Bonne musique.
GROOVE LIKE A PIG®

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Johann Berby

Je m’appelle Johann Berby, je suis l’auteur du blog BassistePro.com

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