Le bassiste de Yes, Chris Squire, est né le 4 mars 1948 dans la banlieue de Londres à Kingsbury. Il a commencé la musique à l'âge de 16 ans, sous l'influence des Beatles, alors en plein succès. Il a commencé dans le milieu de la musique comme vendeur de guitare. Après avoir acheté une basse Rickenbacker, il a commencé à jouer à l'âge de 16 ans dans divers groupes d'influence rythm'n blues, puis psychédéliques. Il formera le groupe qui deviendra Yes à ses 19 ans. Pour ne le quitter qu'à l'annonce de sa maladie, peu de temps avant son décès, en juin 2015. Son jeu de basse est qualifié d'agressif, créatif, mélodique et sophistiqué.
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Chris Squire a toujours joué sur une Rickenbacker
Il a toujours joué sur la basse qu’il avait achetée à ses 16 ans, un modèle de basse Rickenbacker de 1964 perçu comme modèle RM1999. Aujourd'hui, les connaisseurs affirment que la basse qu'il utilisait était en fait un modèle 4001S. Le son distinctif et reconnaissable du bassiste de Yes est très proche de celui d’une guitare. Chris a obtenu cette particularité sonore en recâblant sa basse, utilisant des filtres pour séparer les hautes et basses fréquences. Les basses avaient leur propre ampli basse, et les aigus leur ampli guitare. Il a toutefois utilisé régulièrement, par la suite, un ampli Marshall de 100 watts et une enceinte de 4 x 12 pouces.
Le bassiste avait élaboré une sorte de nouvelle technologie sonore avec la basse. En réussissant à conserver la puissance des basses tout en utilisant un effet fuzz. De plus, il jouait avec un médiator très dur, donnant ainsi une attaque puissante à ses notes. Son style de jeu a influencé de nombreux bassistes de groupes connus. On citera : Iron Maiden, Primus, Queen, Stuart Hamm. Les puristes et connaisseurs de la basse diront de lui qu'il a, dans ce style, établit une certaine référence. Il s'est fait connaître et reconnaître dans le milieu comme un chercheur de son, poussant au maximum le potentiel de la basse.
Le bassiste de Yes vient du courant psychédélique
Chris Squire a été le seul élément constant de la formation rock qualifiée de progressive. Le bassiste de yes, lorsqu'il s'est intéressé, adolescent, à la musique, a tout de suite été attiré par le mouvement Beat. Il a été en particulier inspiré par le bassiste du groupe The Who, John Entwistle, pour son jeu avec médiator. Mais aussi pour son énergie, son attitude scénique, et ses techniques. Ses premiers amours musicaux ont pourtant été au rythm'n blues, avec Janis Joplin, mais aussi les stars de la Tamla Motown. Ses influences ou inspirations musicales ont été très larges, plongeant même leurs racines jusqu'à la musique classique.
Cependant, il a complexifié son jeu et ses compositions, pour le rendre plus sophistiqué que celui du rock plus conventionnel. La jeunesse intellectuelle y trouvait d'ailleurs une profondeur ésotérique et mystique salvatrice, déçue de la brutalité du rock des années 70. Le bassiste a su orienter le groupe, qu'il a fondé avec le chanteur Jon Anderson, vers un élan musical aux multiples influences. Il a ainsi contribué à faire naître un mouvement artistique protéiforme et hors du commun, avec des groupes comme kim Crimson, Genesis, Jethro Tull. Sa marque de fabrique : les influences jazzy, les changements de tempo, les paroles poétiques. Il fait partie du groupe fermé des bassistes d'élite qui ont créé leur propre style et technique de jeu de basse. Le sien est un des plus reconnaissables et dominants du rock de début des seventies.
Les apports de Chris pour la basse sont nombreux
Inventivité, c'est le mot qui revient le plus à travers les avis de ceux qui l'ont côtoyé personnellement et professionnellement. Ce qui illustre le mieux cette originalité, c'est son apparition sur scène avec sa basse à trois manches, instrument que lui avait offert Rick Wakeman (clavier de Yes). Au-delà de cette anecdote, le musicien est connu pour avoir apporté de nombreuses innovations pour le son de la basse. En effet, c'est avec un son très harmonique et mélodique qu'il a popularisé une musique plutôt réservée à une partie restreinte et avertie de mélomanes.
Il a beaucoup cherché à améliorer le son, et sa démarche n'est pas sans rappeler celle des ingénieurs du son. Il avait des avis très précis sur le mariage de tel ou tel effet avec tel micro de manche ou de chevalet. Sur scène, il est réputé pour avoir remis au goût du jour des effets vintages. Comme le Maestro fuzz-tone, le Flanger Chorus stéréo électronique de TC Electronic, ou encore le Mu-Tron III. Il a aussi utilisé des pédales trémolo personnalisées, des pédales Moog Taurus.
Enfin, sa technique de jeu était unique. Il utilisait son médiator gros calibre, et attaquait ses cordes devant ou derrière le chevalet, selon les lignes de basses et les sonorités voulues. Chris a développé une technique de picking précise et millimétrée, frappant d'abord la corde avec le médiator légèrement sorti de son pouce. Pour ensuite frapper presque aussitôt la corde avec le bout de son pouce, pour créer une harmonique prononcée. Les influences musicales, les techniques, et les inventions du Chris Squire en font un bassiste des plus inclassables.
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